Piège #1 : Croire qu’on n’est pas addict au smartphone… ou que cette addiction n’existe pas !
Tout le monde a un portable, tout le monde l’utilise chaque jour. On se conforte là dedans, en se disant qu’on connait des gens qui l’utilisent encore plus que nous.
Et si vous en avez parlé avec votre entourage… Vous verrez que c’est ce qu’il vous dira aussi !
« Qu’est-ce qui te fait penser que tu as une addiction ? Mais enfin c’est normal, tout le monde utilise son portable, moi aussi ! Il n’y a pas de mal à aller un peu trop sur Youtube«
L’addiction au smartphone est la plus nouvelle, la plus répandue et pourtant la plus normalisée des addictions. Elle semble invisible. Pourtant, on la voit partout autour de nous.
Et oui, c’est vrai. Aux yeux de la science, le terme « addiction » au smartphone n’est pas reconnu en 2022. Pour cause : il n’y a pas encore assez d’études sur le sujet, c’est un appareil trop nouveau. Le smartphone a 15 ans tout de même… mais il faut plus de recul pour ces choses-là.
En revanche, le terme « Usage problématique du smartphone » revient de plus en plus souvent, et touche un si grand nombre de patients que les psychologues mêmes ne savent plus comment réagir face à leurs patients (parfois même face à leurs propres enfants). Le problème porte donc plusieurs noms. Mais c’est un problème véritable, reconnu de tous.
Piège #2 : Penser que l’addiction au smartphone est normale, et qu’on ne peut rien y faire/que c’est sans impact sur la santé
Certains croient que l’addiction au smartphone n’existe pas.
D’autres admettent que bon, ça existe… mais que tout le monde l’a, alors c’est normal !
D’après ces mêmes addicts spécialistes du déni, on ne peut rien y faire.
Chacun est un produit de son époque après tout.
Peut-on en vouloir à un fumeur d’avoir commencé à fumer ?
La réponse est OUI.
Pas pour tout le monde bien sûr.
Ou plus précisément : pas pour ceux qui ne savent pas.
Par exemple, certains, en commençant à fumer, pensaient intimement que c’était une chose saine.
Mais à partir du moment où l’on réalise qu’on a un problème… on ne peut plus l’ignorer. On sait.
Si vous êtes ici, vous êtes loin d’être ignorant(e) sur votre addiction au smartphone.
Vous savez qu’il y a un problème.
Et c’est formidable, il faut le savoir pour pouvoir évoluer vers du mieux !
Mais si vous n’agissez pas en conséquence… Vous êtes 100% responsable de votre situation.
Pas les GAFAM pour avoir élaboré des produits addictifs.
Pas les réseaux sociaux pour avoir vu le jour.
Pas les écoles qui ne vous ont pas éduqué sur le sujet.
Attention : ce n’est pas un jeu de « à qui est la faute » ! Bien sûr que ces organismes ne sont pas tout blancs. Mais c’est à vous de prendre vos responsabilités pour vous sortir de ce mauvais pas.
Piège #3 : Croire qu’on peut ne plus utiliser de portable du tout
C’est LA meilleure façon de rechuter !
Parce que très vite, vous allez vous rendre compte de tous les problèmes générés.
Ne pas avoir de smartphone est handicapant dans la vie de tous les jours.
Ce n’est pas qu’un gadget, c’est un outil !
Et ça, la vie vous le rappelle :
– Quand le lieu d’une soirée a été modifié à la dernière minute
– Quand un ami a raté son train et qu’il doit annuler sa venue
– Quand un collègue a besoin de savoir si c’est vous qui avez les clés de la voiture de service
– Quand un proche fait un malaise
… Et qu’on n’a pas de téléphone portable !
Avoir un portable à notre époque est indispensable.
(Sauf à vivre en hermite total, en marge de la société)
Pourtant, quand on est addict…
On idéalise parfois le fait de ne pas avoir de portable du tout.
Un peu comme d’autres idéalisent le fait d’être sur une île déserte.
Soyons clairs : personne ne voudrait vraiment être bloqué sur une île déserte.
Maaaiiiis l’idée peut séduire ceux qui ne se sont pas confrontés à la réalité du terrain… et aux problèmes engendrés.
J’ai même entendu un addict au smartphone dire qu’il préférerait encore être SDF que de risquer d’utiliser son smartphone, parce que comme ça au moins il n’aurait pas de réseau ni d’électricité. Il semblait totalement perdu dans un univers fantaisiste, une vision fantasmée !
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Recevez des recettes qui marchent pour sortir du smartphone… Et retrouvez goût en moins de 30 jours à des activités que vous aviez totalement abandonnées.
Piège #4 : Croire qu’un « dumbphone » suffit
Venons-en à un point qui vous a peut-être traversé l’esprit :
« Oui, ok, j’ai besoin d’un téléphone portable. Mais… un smartphone ? Je vivrais tout aussi bien avec un vieux portable, tant que ça gère les appels ce truc ! »
Addict non -averti
Il y a deux fonctions majeures du smartphone qui vous simplifieront infiniment la vie.
En tout cas, ce sont les premières auxquelles on pense :
- Fonctionnalités GPS : pour ne pas se perdre, ne pas faire des détours immenses, ou ne pas perdre 40 minutes à se rendre dans une enseigne fermée…
- Fonctionnalités Photo : Pour garder un souvenir d’une promenade, d’une visite ou de ses proches, ou pour capturer facilement une information (affiche, flyer, carte de visite…)
… Et puis le temps passant, on réalise qu’on a besoin d’autre choses aussi.
En voici quelques-unes en vrac :
- Lire des QR codes : depuis le Covid il y en a dans tous les restaus/cafés pour voir le menu
- Acheter des billets de train/de bus : bien plus facile et rapide qu’en guichets en gare
- Recevoir le code d’identification de sa banque lors d’une commande en ligne ou utiliser la clé digitale (désormais imposé par les banques, ou alors il faut attendre un courrier 15 jours)
- La Double Authentification ! Oui c’est sécurisé, oui c’est top, mais sans portable impossible de se connecter à ses mails ou certains de ses comptes (Steam, Google…) alors même qu’on est sur PC.
- Applications requises pour le travail : Google Authentificator pour pouvoir se connecter à certains sites, applications type Whatsapp/Google Chat/Messenger sur lesquelles nos collègues doivent pouvoir nous joindre…
- Pour aller chercher un colis, on nous demande parfois de montrer l’email reçu… idem pour les onboarding à l’aéroport, les réservations de concerts/cinéma/hôtels, les offres promotionnelles en magasin… Ou alors il faut faire chauffer l’imprimante !
- Et parfois d’autres surprises : applis pour ouvrir la porte d’un garage, lavomatique qui ne permet le paiement que via mobile, pharmacies qui demandent à ce qu’on remplisse un formulaire sur Internet sur portable dans la file d’attente avant vaccin, restaurants qui nécessitent une réservation sur portable, commande d’un Uber lorsqu’il n’y a plus de transports en commun disponibles…
Piège #5 : Tout bloquer d’un seul coup
Au fond, on rêve de ce geste héroïque.
Ce serait génial de pouvoir se dire (et dire aux autres) que du jour au lendemain pouf !
On a arrêté le smartphone.
Du coup, on se tourne parfois vers des méthodes radicales.
On bloque son téléphone pendant 72h, on l’enferme sous clé, ou on résilie son abonnement mobile…
On se sent stressé, mais héroïque !
Et puis quelques jours après on cède, et on retombe même encore plus dans l’addiction qu’avant.
Et là, on se sent stressé, et vraiment très très nul.
Cerise sur le gâteau : Comme on déprime, on retombe encore plus facilement dans nos mauvaises habitudes. Ni-quel !
Tout couper d’un coup crée un manque, comparable à une « cuite sèche » chez les alcooliques.
Et quand on remet la main sur notre portable, qui nous a tellement manqué…
On se retrouve à l’utiliser jusqu’à l’usure, jusqu’à « l’overdose ». A y passer toute la nuit, juste pour retrouver un goût de ce qu’on a dû abandonner pendant quelques jours. Mauvaise méthode.
Piège #6 : Penser qu’on peut y arriver tout seul, uniquement armé de sa volonté
On nous fait croire que la volonté suffit.
Mais comme pour toutes les autres addictions… ce n’est pas si simple.
Il est rassurant de penser que si nous sommes assez forts, nous pourrons rester loin de nos téléphones si nous le voulons. Le fameux « J’arrête si je veux« .
Mais la dépendance au smartphone peut être une force très puissante, et pour résister à son attraction et aux rechutes, mieux vaut être bien équipé, bien informé et bien accompagné
Cela ne veut pas dire que la volonté n’est pas importante ! – elle l’est. Mais il est important de comprendre qu’il y a d’autres mesures que nous pouvons prendre pour nous aider à rester loin de nos téléphones et éviter de devenir accro.
Il y a bien des façons de se faire accompagner. Certains préfèrent faire appel à un psy, ou à des amis proches. Si vous le voulez, vous pouvez rejoindre notre propre communauté bienveillante :
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… Et retrouvez goût en moins de 30 jours à des activités que vous aviez totalement abandonnées.