Vous avez sans doute déjà essayé, et sans doute déjà échoué. Courage : tout addict est déjà passé par là ! Quitter l’addiction au smartphone est aussi dur que de quitter d’autres addictions… Voire plus. On peut réussir, bien sûr. Heureusement ! Mais les méthodes qu’on peut trouver pour cela sont bien souvent irréalistes, ou totalement inadaptées.

Pourquoi vous n’arrivez pas à quitter votre addiction au smartphone

1. Le smartphone, c’est la cigarette de notre génération.

On sait instinctivement que c’est mauvais pour nous. Les études commencent timidement à essayer de se faire entendre, et elles sont formelles : c’est mauvais pour nous.

Et pourtant : PERSONNE N’EN PARLE.

Ou clairement pas à la hauteur du phénomène. L’addiction au smartphone est la plus nouvelle et la plus répandue des addictions, mais elle est tellement banalisée qu’elle est totalement invisible.

Pourtant, on les voit, toutes ces têtes penchées dans le bus, ces couples sur leurs portables au restaurant même le jour de la St Valentin (et une fois rentrés, chacun sur son téléphone dans le lit).

On voit les chiffres de la dépression grimper de façon fulgurante, on voit ces jeunes qui se déscolarisent pour aller sur Youtube, ces bébés encore en poussette sur leur Ipad sur des jeux mobiles. Les enfants ne veulent plus être infirmières ou pompiers : ils veulent être influenceurs, streamers ou youtubers !

Et malgré ça, il y a un silence assourdissant sur le sujet.

Tout le monde fumait la cigarette, hommes, femmes, grands-mères, ados.

Et dans quelques dizaines d’années, on tirera le même constat des smartphones et en particulier des réseaux sociaux. On introduira des règlementations en la matière. Sur des mécanismes simples mais addictifs comme le scroll infini, l’autoplay de vidéos. Ca a l’air inoffensif comme ça, et pourtant, rien n’est fait par hasard : c’est parce que ça fonctionne tout particulièrement bien.

Lorsque les enfants d’aujourd’hui biberonnés aux technologies deviendront parents à leur tour, peut-être souhaiteront-ils faire bouger les choses.

Il faudra des dizaines d’années, et des millions de vies volées.
Ne donnez pas la vôtre.

2. Tout le monde ferme les yeux sur l’addiction au smartphone

A. La plus récente, la plus répandue… et la plus normalisée des addictions

Les gens vous diront (famille, amis) que vous n’avez pas d’addiction au portable : tout le monde utilise son smartphone, c’est normal, on n’est plus à la préhistoire.

Mais le smartphone est si récent à l’échelle de l’humanité. Personne ne peut encore mesurer la totalité des effets néfastes de cette technologie. Pourtant, tout le monde voit au quotidien combien il s’est popularisé à grande échelle… et extrêmement vite.

L’Iphone, premier « vrai » smartphone popularisé, a été lancé il y a moins de 20 ans !

L’humanité est un chouïa plus vieille… Et on s’en tirait bien.

Le smartphone est un phénomène extrêmement nouveau. Pourtant, quand on voit des gens recourbés sur leur écran dans le bus, des enfants en poussette qui regardent Youtube sur un portable, ou ceux qui mangent en jouant à des jeux mobiles même en compagnie d’autres personnes, la plupart des gens trouvent ça normal.

Cette addiction est visible aux yeux de tous mais personne ne le dira. Un secret de polichinelle.

B. L’accès à des solutions pour quitter l’addiction au smartphone est difficile

Si vous arrivez malgré ce courant à réaliser que vous êtes addict au smartphone…
Difficile de trouver du soutien. Parce que ce n’est pas reconnu comme une « vraie » addiction.

On propose des solutions aux personnes souffrant d’addictions au cannabis, à l’alcool, aux drogues, au tabac… Mais dès qu’on aborde les termes « addiction au smartphone« , la réponse est sans appel :

« Il faut aller voir un psy, ça pourra vous aider »

(Vrai réponse que j’ai reçu de l’un de ces services)

Le problème à ça, c’est que :
– Les psys ne sont pour la majorité pas formés à ces nouvelles addictions
– Le suivi est long, cher, et sans garantie d’efficacité
– Le cœur du problème, à savoir le smartphone, est totalement esquivé !

Même auprès des centres spécialisés en addictologie, on est loin d’être prioritaire, et on nous le fait comprendre. Certains meurent d’overdose, d’autres font des comas éthyliques… Quand on est addict au portable, on peut bien patienter. Loooonnngtemps.

Alors on se tourne vers l’entourage. Qui n’aide pas tant que ça non plus, malheureusement.

C. L’entourage ne comprend pas l’addiction au smartphone, ni ses dangers

Quand on dit « addiction au smartphone », la plupart des gens entendent « smartphone ».
Pas « addiction ». Et smartphone, c’est mignon comme mot, ça fait sourire. Le smartphone semble si inoffensif dans nos esprits qu’on ne voit même pas le mal qu’il pourrait faire.

Toutes les additions ne sont pas logées à la même enseigne, ne serait-ce que quand on admet sa souffrance et sa dépendance à son entourage.

L’alcoolisme ? « Terrible, pense à ta famille qui te voit comme ça chaque jour, aux accidents de la route, aux maladies du foie, à ton cœur, au risque de coma éthylique ! »

La drogue ? « Terrible, pense aux effets sur ton cerveau, aux troubles mentaux irréversibles, à la surenchère addictive, à la pression artérielle, au risque d’overdose »

La cigarette ? « Terrible, pense au cancer du poumon, à l’impact sur ta peau, tes ongles, tes dents, aux effets sur ta fertilité, ça te tue un peu plus chaque jour ! »

L’addition au smartphone ? « Euh, d’accord… Écoute, si tu trouves que tu passes trop de temps dessus, arrête juste, ça n’est pas un problème. Tu vas pas très bien ? Ok mais ça a rien à voir avec ton écran, va voir un psy. Au pire il y a toujours les antidépresseurs, je connais un gars qui prend du Xanax depuis quelques années, il va mieux hein, tu devrais peut-être essayer. »

Pourtant, cette addiction est tout aussi dangereuse. Dans un autre registre, c’est vrai.
Mais si vous avez expérimenté cette espèce de « mort vivante », vous en êtes aussi conscient que moi.

3. Les méthodes pour lutter contre l’addiction au smartphone sont soit obsolètes, soit inadaptées !

C’est un constat que j’ai fait après en avoir parlé avec tellement d’addicts et ex-addicts…
Et surtout, après en avoir fait les frais moi-même.

Des méthodes existent, oui. Mais encore faut-il voir lesquelles.

  • Des livres adaptés d’autres livres sur l’addiction au tabac ou aux drogues, dont certaines phrases ont été changées à un seul mot près… sans jamais donner d’applications concrètes à utiliser pour rendre son smartphone moins addictif !
  • Des programmes quasi-sectaires basés sur les 12 étapes, comme les Alcooliques Anonymes. Le vrai souci : la place immense de la religion dans cette approche. Vous ne me croyez pas ? L’étape 2 proposée là-bas pour vaincre l’addiction au smartphone est « Nous en sommes venus à croire qu’une Puissance supérieure à nous-mêmes pouvait nous rendre la raison.
  • Des contraintes physiques : coffre fort dans lequel glisser son smartphone pour s’empêcher d’y accéder… Ce qui ne fait qu’accroitre le manque.
  • La très adulée (et très inefficace) méthode qui consiste à tout bloquer, à publier son message de victoire sur les réseaux sociaux intitulé « J’ai quitté mon téléphone 7 jours ! »… et à resombrer encore plus profondément. Votre cerveau est en manque, et ne vous laissera plus quitter votre portable de sitôt.
  • La méthode de la simple volonté, aussi difficile que décevante ! Il a été prouvé que la volonté est une ressource, et comme toute ressource… elle s’épuise. C’est la meilleure façon de se sentir comme un guerrier… avant de se sentir comme un abruti incapable de faire quoi que ce soit. Et de rechuter.

C’est après avoir essayé, réessayé et abandonné ces méthodes obsolètes (voire encore plus destructives !) que j’ai créé ma propre méthode sur-mesure.

Comment réussir à quitter l’addiction au smartphone définitivement ?

1. Adopter une bonne stratégie pour remporter le combat

Voici un message que j’ai croisé dans un échange sur la dépendance au portable :

« Tout le monde est addict au smartphone. Mais certains seulement choisissent de combattre« 

Il y a une part de vérité là-dedans. Nous menons un combat.
Parfois contre nous-même, mais surtout : contre cet écran dans votre main, ou dans votre poche.

Un combat ne se gagne pas sans stratégie, sans guide, sans une méthode.
Surtout contre une addiction !

Misez contre votre volonté seule : Vous perdrez.
Misez sur le fait de ne plus jamais toucher un portable de votre vie : Vous perdrez.
Misez sur le fait de rétablir un rapport sain et limité avec cet outil formidable : Vous avez vos chances.

Et il y a une autre vérité très réelle qu’il ne faut pas oublier :

« Les gens ne succombent pas aux écrans parce qu’ils sont paresseux, mais parce que des milliards de dollars ont été investis pour rendre ce résultat inévitable. »

– Cal Newport

2. Prendre conscience de pourquoi le smartphone est addictif… Pour mieux le contrer.

A. Le téléphone portable nous rend-il vraiment addict ?

La cigarette ne serait pas addictive sans nicotine.
Le smartphone ne serait pas addictif s’il n’était pas conçu pour l’être.

Vous vous souvenez de vos premiers téléphones portables ?
Ils étaient tout sauf addictif ! Sans penser à mettre le vibreur ou la sonnerie, on pouvait oublier de les consulter ou de les mettre à charger. Forcément, s’ils sont à clapet, avec un clavier T9, ça aide.

On appelle ces vieux modèles « dumbphone » désormais

Mais la vérité plus surprenante, c’est que même les premiers smartphones n’étaient pas si addictifs que ça : Les forfaits téléphoniques 3G/4G étaient chers, peu d’entre nous y avaient accès. Du coup, pas de réseaux sociaux. Pas de notifications incessantes. Pas de scroll infini. Pas de phénomène addictif.

Alors une deuxième question se pose.

B. Depuis quand les smartphones sont-ils addictifs ? Un peu d’Histoire.

La réponse, vous la connaissez peut-être déjà. Instinctivement.
Les smartphones sont addictifs depuis qu’ils vous permettent de vous connecter au monde entier, à n’importe quel contenu, depuis n’importe quel endroit.

Et ça, ça a été rendu possible grâce au déploiement de la 4G, qui a accéléré la connexion depuis mobile et encouragé les marques à réduire leurs prix.

En France, Free Mobile lance son service 4G le 3 décembre 2013. Une semaine après le lancement, le forfait s’applique à tous les forfaits sans surcoût avec 700 antennes opérationnelles. C’est révolutionnaire à l’époque, et les opérateurs concurrents doivent bien s’aligner sur leurs tarifs.

Les forfaits 3G/4G sont donc enfin accessibles au grand public à des prix raisonnables !

Et là, une spirale curieuse se dessine :
– La 4G est très répandue
– De + en plus d’utilisateurs de smartphone ont accès à Internet depuis leur smartphone
– … Ce qui fait un vivier parfait d’utilisateurs pour les marques !
– Qui par conséquent, créent des tonnes de nouvelles applis pour les utilisateurs. Et les optimisent.

Snapchat, Instagram, Whatsapp… connaissent un succès fulgurant et gagnent des millions d’utilisateurs. Des dizaines de milliers de jeux mobiles et d’applications voient le jour. Pour que vous ne risquiez plus jamais de vous ennuyer une seule seconde sur votre mobile. Et parce que ce marché est extrêmement rentable !

La suite trace le vrai début d’une course à l’addiction.
Et c’est logique.

Comme il y a plus de concurrence qu’avant…

Retenir l’attention de l’utilisateur pour le faire rester le plus longtemps possible -et donc lui faire regarder le plus de publicités possible- n’est plus si facile.

Résultat ?

Les applications (en particulier les réseaux sociaux) font évoluer leurs algorithmes… Pour les rendre plus addictifs. Et ça marche. Très, très bien.

2016 semble marquer un tournant en la matière.
Cette même année :

  • 90 milliards d’apps ont été téléchargées sur le Play Store.
  • Twitter implémente un nouvel algorithme qui ne trie plus les tweets de façon purement chronologique, mais de façon plus séduisante axée sur les préférences utilisateur
  • Instagram lance les flux proposés non pas par abonnement mais par algorithme
  • Snapchat lance le principe de « streaks ». Le concept ? Envoyez un message par jour à vos amis et vous entretiendrez un combo avec eux. C’est tout. Et des dizaines de milliers de personnes se connectent juste pour entretenir ce chiffre chaque jour.
  • Tiktok est créé, plateforme de vidéos courtes dont l’effet addictif a été prouvé sur le cerveau

C. Qu’est-ce qui fait que le portable est si addictif ?

En début d’article, je vous parlais de la ressemblance entre le smartphone et la cigarette, du fait de son impact sur toute une génération auprès de laquelle le problème est invisibilisé…

Mais à bien des niveaux, le smartphone est plutôt comparable à ça :

Contrairement à une drogue qu’on avale ou que l’on injecte dans son corps, le portable n’a (en apparence) par l’air de pouvoir nous influencer. Et pourtant.

Quels sont les mécanismes addictifs du smartphone sur le cerveau ?
En voici quelques-uns que vous connaissez bien :

  • Le scroll infini
  • Les couleurs
  • Les notifications (visuelles/sonores)
  • L’effet de FOMO
  • L’effet de groupe
  • La lumière de l’écran
  • Multitasking et multi-screen
  • Algorithmes
  • Cycle consultation toutes ses apps
  • Connaissance accessible immédiatement

3. Réorganiser son smartphone… pour quitter l’addiction au smartphone

C’est l’étape capitale pour réduire durablement son usage du portable !
Et c’est grâce à l’UX Design, l’un des piliers de notre stratégie, que l’on parvient aux meilleurs résultats.

Parce que des stratégies pour réduire son temps d’écran, il y en a des tas. Des tonnes même !
Des bonnes, des faussements bonnes, des pépites cachées, des IMMANQUABLES pour réussir… C’est pourquoi plutôt que de vous les lister ici de façon brute, nous avons fait une newsletter qui vous en délivre une par semaine.

Des stratégies qui vous expliqueront pas à pas :
– Comment réduire votre temps de smartphone de 40 minutes/jour sans changer vos habitudes
– Quel est LE facteur trop souvent oublié à cause duquel on rechute 99% du temps
– Comment retourner certains mécanismes addictifs à votre avantage (!)
– Les petites fonctionnalités cachées de votre portable
– L’UX : Déjouer les réseaux sociaux grâce à leurs propres pratiques
– Et plus encore

Ces « brainhacks » basés sur la psychologie, et une curieuse facette du marketing appelée l’UX Design, ne sont pas trouvables en ligne. C’est du 100% fait-maison qui est le fruit de trois années de travail, et qu’on réserve par conséquent spécialement à notre communauté.

Et petit secret de coulisses : même s’il est gratuit de joindre la newsletter, on observe que ceux qui la rejoignent sont les plus motivés. Les plus sérieux dans leur projet de réduire le smartphone… Et ceux qui y parviennent le mieux.

Retrouvez ENFIN
votre Focus et votre Motivation

Avant de jeter l’éponge et de vous auto-déclarer « Procrastinateur n°1 mondial » , essayez des recettes qui marchent pour sortir du smartphone…

… Et retrouvez goût en moins de 30 jours à des activités que vous aviez totalement abandonnées.